En lisant une réponse apportée par Alain (citation ci-dessous), je créer ce nouveau topic afin d'en parler:

Je partage également ce point de vue, même si je ne travaille plus à l'hôpital. Déjà quand j'y étais (c'est à dire entre 2009 et 2017), il y existait déjà un malaise, mais malheureusement avec le contexte sanitaire actuel lié au COVID-19, j'ai remarqué que ça s'est malheureusement dégradé.alain delejos a écrit : sam. 31 juil. 2021 22:27 [...] Cependant, il faut savoir qu'à ce jour plus de 12000 infirmiers ont démissionné de leur poste depuis la crise sanitaire et que le secteur manque d'énorméments de bras. Le ministère de la santé est désemparé dans ce domaine. Beaucoup de docteurs étrangers arrivent dans les services et je pense que ta candidature peut être la bienvenue. Franchement, elle tombe à pic. Donc n'hésite surtout pas à postuler.

Quand j'y étais, le malaise reposait sur plusieurs situations principalement (parmi d'autres):
- La surcharge de travail: le nombre de patients augmente d'année en année (lié à l'évolution de la société), et le personnel soignant est de moins en moins nombreux (réduction de personnel lié au budget de l'hôpital, limitation dans les recrutements et concours, ...)

- Le manque de reconnaissance, financière notamment, car si on parle des salaires des fonctionnaires soignants, inutile de vous faire un schéma malheureusement...

- Certaines missions de travail (encore lié à la surcharge de travail) où le personnel soignant devait réaliser des missions qui ne sont pas les leurs, mais faute d'effectif, il fallait bien le faire, ...

- Manque de temps (lié toujours à la surcharge de travail), ce qui influe également sur la qualité de travail et le relationnel avec les patients (ce qui engendre frustrations des 2 côtés), ...
Mais il y avait du positif aussi (parmi tant d'autres)

- Accessibilité entre les différents services hospitaliers: une bourse des emplois vacants était publiée chaque semaine à l'hôpital, donc possibilité de changer régulièrement pour diversifier ses actions, s'enrichir de nouvelles connaissances et expériences, et devenir de plus en plus polyvalent.

- Des expériences enrichissantes et passionnantes et un partage de connaissances inter-professionnelles de santé et entre les différents lieux d'activité.
- Un savoir-faire utile pour soi-même (connaissances et savoirs dans des domaines médicaux et paramédicaux), pour autrui n(porter secours) et pour la société (partage de ses connaissances selon divers moyens)
Aujourd'hui, avec la situation sanitaire, malheureusement, je remarque que nous n'avons pas évolué, si ce n'est que la situation visiblement s'est dégradée... Nous avons pourtant tellement besoin de nos soignants, et ceux-ci, à cause essentiellement d'un manque organisationnel et de reconnaissance, sont amenés de plus en plus à démissionner, se reconvertir dans une autre profession, ou pire encore ... s'épuiser et dgrader leur propre santé (personnelle et professionnelle)...

Courage à vous!!!


